Les objets connectés et technologies embarqués sont en train de conquérir des parts de marchés, ce qui exige plus d’ingénieurs pour couvrir les besoins. Entre le développement et l’entretien des appareils, il y a urgence de recruter des têtes bien faites capables de trouver des solutions en peu de temps.
L’IoT, l’eldorado des futures années
Comme l’affirme McKinsey, le marché des technologies embarquées équivaudra à un quart de l’économie mondiale d’ici quelques années. En 2025, le chiffre d’affaires de l’économie des IoT représentera entre 3,9 et 11,1 milles trillions de dollars. Un tel marché a forcément besoin de main d’œuvre directe (en CDI) pour créer des produits. L’entreprise du futur est celle qui parvient à développer des produits ou services connectés. Il faut des ingénieurs pour accompagner les entreprises. Les entreprises spécialistes des systèmes embarqués vont bientôt rechercher parmi les demandeurs d’emploi celui qui occupera le rôle de Chief IoT Officer.
Les objets connectés font désormais partie intégrante du quotidien et de l’environnement de travail. Par conséquent, le développement rapide de la demande de technologies embarquées suscite des besoins : sécurité, entretien et interopérabilité des équipements. Observez bien les publicités des appareils mobiles comme LG, Apple, Samsung, tous parlent du Débit d’Absorption Spécifique (DAS) qui évalue le degré d’exposition de l’usager aux ondes électromagnétiques. Cette donnée sert de signal d’alarme, elle est similaire à la campagne préventive « manger, bouger », qui recommande de consommer 5 fruits et légumes quotidiennement, affichée sur toutes les publicités des produits alimentaires.
Quel que soit le secteur, les industries doivent recruter des ingénieurs qui ont une bonne connaissance du sujet, condition importante pour concevoir des technologies qui se grefferont à l’écosystème, et garantiront un rendement optimal des appareils.
La polyvalence prime sur la compétence
Les ingénieurs IoT sont polyvalents et ont des compétences variées : évaluer le respect des exigences sanitaires des composants, optimiser l’énergie, intégrer, valoriser les données grâce à la programmation, sécurité et analyse. Les théories comme le débit d’absorption spécifique (DAS) ou de compatibilité électromagnétique ne doivent pas leur être étrangers. Les sociétés ont besoin d’ingénieurs en phase sur la rapidité d’échange des données, le besoin de fiabilité, la sécurité et la sûreté.
Il y a à l’état actuel très peu de personnes qui ont une vision globale des choses dans le marché des IoT, ce qui conduit à avoir un marché de l’emploi saturé et le risque de voir les parts de marché des compagnies françaises en conseils informatiques, en développement des logiciels, se disloquer face à la concurrence mondiale. Il faut donc, pour sauver l’économie en France, former très vite des ingénieurs qui pourront concevoir des objets connectés capables d’interagir avec l’environnement de donnée, mais d’interagir également avec les autres technologies.
Laisser un commentaire